L’air est nu la lumière vient
De Reykjavik ce n’est pas loin
De ses rues et de ses glaciers
De ses crevasses enflammées
Le vent venu a fait larcin
Sur tous nos droits et sur nos biens
Nous avons perdu le flambeau
A l’abattoir vont nos troupeaux
Là-bas la vapeur des geysers
Crache sa liberté en l’air
Mais cette chaleur s’évapore
Sans parvenir jusqu'à nos pores
Ils ont si peur nos dirigeants
Qu’ils écrasent toujours autant
Mais le bouchon poussé trop loin
Cache un espoir fort tellurien
Derrière ce voile de scories
Tout te sépare de Paris
Mais il y a le vent va et vient
Qui courre sur nos volcans éteints
Alors qui sait une étincelle
Pourrait bien venir faire sa belle
Les gabelous sont sur leur garde
Car dessous est la Sainte-Barbe
Jolie métaphore filée d'une révolution...li-lou
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