C’est quoi ce moulin sans sa toile
Alors que le vent met les voiles
Aux vacanciers
« Laisse-moi donc je suis tranquille
Je veux profiter de mon île
Sans travailler
J’ai assez croqué de grains d’orge
Fariné jusqu’à rendre gorge
A en pleurer
J’ai fait et leur pain et leur beurre
Et j’espère aussi leur bonheur
A mouliner
Là-bas j’aperçois mon copain
Qui n’a plus de vie en son sein
Tout comme moi
Mais qui s’éteint tous les matins
Et s’allume entre loup et chien
Le pauvre gars
Le roi n’était pas son cousin
Il n’aurait pas passé la main
Pour un empire
Mais qu’il devienne un mort vivant
Un zombie passé hors du temps
C’est encore pire
Il se prenait pour Pharaon
Pour le roi de la Créac’hion
Comme il disait
Mais dressé jailli des bruyères
Il était grand il était fier
Et le savait
Le soir venu de sa lumière
Il repeignait la nuit en clair
Et c’était beau
De savoir qu’un homme de chair
Veillait sur l’humeur de la mer
Et les bateaux
J'adore la dernière strophe...très joli texte en tous cas ! Chris
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