Il est bien attristant de savoir qu’en option
On a fait des prisons des îles
Le vent on a nommé maton
Plantant des miradors en phares inutiles
On a fait des îles-prisons
Il est bien attristant de savoir que souvent
Le vent passe le nez en l’air
Comme un touriste évidemment
Avec comme matons les camions militaires
Au village où coule le sang
Toujours un peu jaloux des paradis sur terre
Où il n’a pas le temps de vivre
Ses rêves et son imaginaire
Toujours pour de l’argent l’homme ordinaire s’enivre
Dans d’autres jungles pour ses affaires
Le viol de forêts vierges les bombes atomiques
Aux faméliques indigènes
Des parachutistes hystériques
Défendent les droits de ces dictateurs sans gêne
Paradis fiscaux et cyniques
Il est bien attristant de le savoir encore
La mer on a nommé maton
Sans regarder à l’horizon
Les guetteurs de ghettos en haut des miradors
Et l’humanité qui s’endort
Hé oui ! Bien vu ! Et en plus, ce qui ne gâte rien...joliment dit ! Chris
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