L’eau s’est tant mélangé à l’air
Qu’il faut être poisson exister et se taire
Ou alors juste faire un murmure
Devant le temps tentaculaire
Qui tel un calamar géant
Dans ses vésicules t’enserre
Quand le tableau est aussi grand
La sangsue en apnée s’affaire
A tirer le sang de tes chairs
Puis elle tombe comme un fruit mûr
Grenade ou mûre juteuse à souhait
Enfin les nuées se lèvent sur la toile de sang
De beauté indécent
Le soleil nu descend
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