Mousse chuinte sous mon pas doux
La sente éreinte de sable fou
De roches peintes de coquillages
De croix saintes pèlerinages
Lentement le brouillard accouche
De fantômes bien peu farouches
De petits gnomes et korrigans
Qui me suivent en divaguant
Du passé ce sont des vestiges
Pensées que souvent je fustige
Qui reviennent faire la fête
Nains de jardins puits et brouettes
Et sous mes pas vers l’horizon
Toujours sont des poils de gazon
Les herbes folles sous le vent plient
Lobélies et brins de folies
Quelques grammes de graminées
Et une larme d’opiacée
Un peu d’ombre d’ombellifère
Pour des fenaisons bocagères
Mousse chuinte sous mon pas doux
La sente éreinte de sable fou
Mais raison est toujours derrière
A faire ses pâtés à l’équerre
La prochaine partie de cartes
Avec ce beau monsieur Descartes
Se passera sur mon terrain
Et tous les atouts dans mes mains
Rejoignez-moi elfe et lutin
Allons le péter ce jardin
Je veux qu’un jour du fond du lit
Je puisse embrasser la folie
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